Le saviez-vous ?
Halloween puise ses racines dans la tradition celtique de Samhain (« fin de l’été ») célébrée il y a plus de deux millénaires en Irlande et en Écosse. Elle marquait la fin de l’année et l’entrée dans la saison sombre, moment où l’on croyait que les esprits pouvaient franchir la frontière du monde des vivants. Plus tard,
cette date est devenue la veille de la Toussaint, « All Hallow Even, » qui donnera le mot Halloween. Exportée au XIXe par les migrants irlandais et écossais, la fête a pris sa forme moderne
aux États-Unis.Depuis la fin des années 90, les horribles citrouilles et déguisements de sorcières s’invitent aussi dans les foyers français...et parfois sur les compagnons à quatre pattes.
Une tendance plus anglophone que française
Cette pratique très présente aux Etats-Unis (20% des propriétaires d’animaux prévoient de déguiser leur compagnon pour Halloween**) reste encore marginale en France. Elle s’inscrit dans plusieurs tendances sociétales. L’anthropomorphisme grandissant conduit de nombreux propriétaires à considérer leurs animaux comme de véritables membres de la famille. Les habiller pour une fête revient, pour certains, à prolonger ce rôle
d’« enfant » ou de « compagnon à part entière ». Sans oublier, les réseaux sociaux qui amplifient considérablement le phénomène. Sur Instagram, l’hashtag #dogsincostumes rassemble déjà des centaines de milliers de publications, tandis que sur TikTok il cumule près de 48 millions de vues*, preuve que ce contenu suscite une forte viralité.
« Les animaux ne comprennent pas le sens de la fête et ne peuvent pas consentir »
Des risques souvent ignorés
Contraintes physiques, stress intense, perte de repères, voire blessures : le déguisement n’a rien d’innocent pour un chien ou un chat. Contrairement à nous, les animaux ne comprennent pas le sens de la fête et ne peuvent pas consentir. Pour eux, porter un costume encombrant ou bruyant est avant tout une source d’inconfort et d’anxiété avec des risques pour leur santé :
- Respiration entravée : costumes serrés autour du cou ou du thorax.
- Mobilité réduite : risque de chute ou de blessure.
- Surplus de chaleur : tissus épais pouvant provoquer un coup de chaleur.
- Stress comportemental : oreilles couchées, halètements, tentatives de retrait.
Sans oublier le danger des petits accessoires, facilement ingérés. Si déguiser nos animaux reste une pratique marginale en France, rappelons tout de même qu’elle peut nuire à leur
santé et à leur bien-être.
Pour Halloween : un seul mot d’ordre : aimons nos animaux tels qu’ils sont : authentiques, uniques et sans artifices.